Amiko marchait, seule. Dans le silence de la nuit seul le bruit de ses pas répondaient à celui du vent des les arbres. Il soufflait d'ailleurs étonnamment fort pour l'heure et la saison. Amiko leva ses yeux ambrés vers le ciel, il était couverts de légers nuages blancs qui masquait par moment l'éclat de la lune. Au loin une chouette hulula, certainement était-elle en chasse car une souris ou un quelconque rongeur s'enfuit dans les hautes herbes. La nuit était belle, et c'est par cette nuit de pleine lune qu'elle m'apparut, grande, imposante, remplie de calme et de sérénité elle se dressa devant moi, illuminant les alentours d'une clarté douce, irréelle. Une porte titanesque ornée de gravures antiques, un vent fort et doux à la fois se leva quand les lourds battant d'argent s'écartèrent. Un souffle chaud m'enveloppa et me poussa vers l'ouverture béante, au-delà tout n'était que lumière...